Des dispositifs de sécurité sanitaire qui servent de canaux d’information ont été installés spécialement pour les étrangers, à commencer par l’ouverture d’un numéro téléphonique spécial, opérationnel 24h/24 et 7j/7. Et toutes les mesures recommandées par le biais du centre de service sont conformes aux règlementations fixées par l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Des sites en différentes langues, dont l’anglais et le français sont également accessibles pour suivre en temps réel l’évolution de ladite épidémie. Des informations précises et complètes, diffusées par les autorités sanitaires chinoises y sont disponibles, à toute heure. Mais il est important de préciser, avance Yang Xiaorong, qu’aucun malagasy n’a été affecté par ce virus jusqu’à ce jour (ndlr : hier).
En outre, à Madagascar, l’Ambassade de Chine a déjà déployé des experts pour prévenir la contamination du virus. Selon le Professeur Charlotte Faty Ndiaye, représentante résidente de l’OMS à Madagascar, le pays a un bon niveau de préparation avec la mise en place des contrôles sanitaires dans les 8 aéroports et 14 ports. Le pays dispose ainsi de matériels nécessaires et des infrastructures sanitaires prêts à accueillir les cas suspects, lesquels ne se sont jamais présentés jusqu’ici dans la Grande île.
A l’heure où nous mettons sous presse, plus d’un mois après la détection du coronavirus 2019-nCov en Chine, le bilan de l’épidémie s’établit à plus de 630 morts et 31 000 cas confirmés. Une situation qui alerte davantage la planète Terre même si l’OMS ne la classifie pas de pandémie, c’est-à-dire qu’elle n’affecte pas tous les pays, mais seulement quelques-uns situés en Europe, Amérique et Asie.
K.R.